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Il n'est pas acceptable que l'armateur rejette la faute sur le commandant pour l'échouage du Costa Concordia, dit le président de la Fondation du Skagerrak, Jan Harsem.
Le premier travail de Jan Harsem, à travers la fondation Skagerrak, est d'améliorer la sécurité en mer et il est loin d'être satisfait de la manière dont l'armateur a organisé la communication à la suite de l'accident.
La fondation Skagerrak est une organisation qui travaille pour améliorer la sécurité en mer. Le point de départ a été plusieurs graves accidents maritimes dans les années 1980-1990. Herald of Free Enterprise en Belgique, le naufrage de l'Estonia en mer Baltique et l'accident du Scandinavian Star dans le Skagerrak.
Il était à bord du Scandinavian Star.
Jan Harsem, qui se trouvait lui même à bord du Scandinavian Star la nuit de l'accident, dit que depuis longtemps, l'habitude a été prise de mettre ces graves accidents maritimes sur le compte d'erreurs humaines.
La fondation Skagerrak a commencé à étudier un nouveau système de sécurité qui peut saisir les causes d'accidents avec d'autres méthodes que de blâmer ceux qui travaillent à bord, comme cela a été fait dans les générations précédentes.
C'est le point de départ pour un travail avec le code ISM - ISM est l'abréviation de International Safety Manangement - et le point principal est de s'attacher fermement à ce que la sécurité d'un navire soit enracinée dans toute l'organisation, par conséquent, de tous ceux qui travaillent à bord au propriétaire en passant par l'armateur.
Le code ISM est mis en œuvre dans la grande convention internationale pour la sécurité en mer SOLAS (NdT : Safety of Life at Sea, informations complémentaires ici)
Il n'est pas acceptable que l'armateur rejette la faute sur le commandant pour l'échouage du Costa Concordia, dit le président de la Fondation du Skagerrak, Jan Harsem.
Le premier travail de Jan Harsem, à travers la fondation Skagerrak, est d'améliorer la sécurité en mer et il est loin d'être satisfait de la manière dont l'armateur a organisé la communication à la suite de l'accident.
La fondation Skagerrak est une organisation qui travaille pour améliorer la sécurité en mer. Le point de départ a été plusieurs graves accidents maritimes dans les années 1980-1990. Herald of Free Enterprise en Belgique, le naufrage de l'Estonia en mer Baltique et l'accident du Scandinavian Star dans le Skagerrak.
Il était à bord du Scandinavian Star.
Foto: John T. Pedersen/Dagbladet |
La fondation Skagerrak a commencé à étudier un nouveau système de sécurité qui peut saisir les causes d'accidents avec d'autres méthodes que de blâmer ceux qui travaillent à bord, comme cela a été fait dans les générations précédentes.
C'est le point de départ pour un travail avec le code ISM - ISM est l'abréviation de International Safety Manangement - et le point principal est de s'attacher fermement à ce que la sécurité d'un navire soit enracinée dans toute l'organisation, par conséquent, de tous ceux qui travaillent à bord au propriétaire en passant par l'armateur.
Le code ISM est mis en œuvre dans la grande convention internationale pour la sécurité en mer SOLAS (NdT : Safety of Life at Sea, informations complémentaires ici)
Question de vie ou de mort
Nous avons une structure internationale qui donne les responsabilités de toute l'organisation qui prévoit que l'armateur est le principal responsable de la sécurité.
C'est une question de vie ou de mort et là, il est frustrant de voir que la plus grande compagnie maritime de croisières mène à présent une campagne contre le commandant, comme si la convention internationale n'existait pas, explique Jan Harsem. Il pense que l'armateur s'est dégagé trop facilement dans cette affaire, qu'ils auraient dû être plus proches du commandant et qu'ils n'ont pas compris le code ISM.
L'armateur ne devrait pas s'en sortir comme ça alors que le travail sur la sécurité en mer est en retard de plusieurs années.
Harsem ajoute que si le commandant est si incapable que l'armateur l'a décrit, ça en dit long aussi sur la compagnie qui l'a employé.
Nous avons une structure internationale qui donne les responsabilités de toute l'organisation qui prévoit que l'armateur est le principal responsable de la sécurité.
C'est une question de vie ou de mort et là, il est frustrant de voir que la plus grande compagnie maritime de croisières mène à présent une campagne contre le commandant, comme si la convention internationale n'existait pas, explique Jan Harsem. Il pense que l'armateur s'est dégagé trop facilement dans cette affaire, qu'ils auraient dû être plus proches du commandant et qu'ils n'ont pas compris le code ISM.
L'armateur ne devrait pas s'en sortir comme ça alors que le travail sur la sécurité en mer est en retard de plusieurs années.
Harsem ajoute que si le commandant est si incapable que l'armateur l'a décrit, ça en dit long aussi sur la compagnie qui l'a employé.
C'est le système de sécurité du Costa Concordia qui a échoué et on ne peut pas en imputer la faute au commandant. Ce n'est pas de cette façon que nous pensons à la sécurité en mer depuis longtemps, dit-il.
La fondation Skagerrak a envoyé une lettre dans laquelle ils l'ont souligné aux autorités maritimes norvégienne, suédoise et danoise, au Mémorandum de Paris, à la Garde côtière américaine et à l'Agence européenne de sécurité maritime.
Dans la lettre aux autorités maritimes nordiques, il est demandé que le contrôle des navires scandinaves mette en œuvre des mesures pour s'assurer que les compagnies maritimes de croisières suivent le Code ISM.
Le mémorandum d'entente de Paris sur le contrôle portuaire, qui compte 27 pays membres en Europe et en Amérique du Nord, a demandé à l'armateur Carnival de prouver qu'il a mis en place l'ISM.
Ref : Bent Tandstad du 26/01/2012, NRK
La fondation Skagerrak a envoyé une lettre dans laquelle ils l'ont souligné aux autorités maritimes norvégienne, suédoise et danoise, au Mémorandum de Paris, à la Garde côtière américaine et à l'Agence européenne de sécurité maritime.
Dans la lettre aux autorités maritimes nordiques, il est demandé que le contrôle des navires scandinaves mette en œuvre des mesures pour s'assurer que les compagnies maritimes de croisières suivent le Code ISM.
Le mémorandum d'entente de Paris sur le contrôle portuaire, qui compte 27 pays membres en Europe et en Amérique du Nord, a demandé à l'armateur Carnival de prouver qu'il a mis en place l'ISM.
Ref : Bent Tandstad du 26/01/2012, NRK
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