Le rapport des experts sur les causes du naufrage du Costa Concordia précise que la langue utilisée à bord doit être imposée par la compagnie qui exploite le navire, en accord avec les exigences de la convention SOLAS et du code ISM.
Il est en outre spécifié que chacun des membres de l'équipage doit utiliser cette langue facilement, de manière à comprendre la langue de travail, de donner ou de transmettre des ordres et des instructions et d'être capable de répondre dans cette langue.
Une langue de travail commune à tous est la seule garantie d'une bonne communication si un problème lié à la sécurité du navire survient ou s'il y a lieu d'appliquer des procédures en urgence.
La compagnie Costa Croisières a établi dans son règlement que la langue de travail à bord de ses bateaux était l'italien.
La compagnie Costa Croisières a embauché pour travailler sur le Costa Concordia,
149 Italiens
665 Asiatiques
et 209 personnes d'autres provenances.
La moitié de ces personnes comprenait seulement quelques mots d'italien et ne le parlait pas.
Cependant, Costa Croisières n'hésite pas à dire que les capacités des membres d'équipage étaient régulièrement contrôlées par la Garde Côtière. Comment ?
Le président de Costa a même ajouté qu'il pensait pour sa part que l'équipage à bord du Costa Concordia était tout à fait capable.
J'entends par ailleurs que le personnel de chez Costa est embauché soit directement par Costa et je demande en quelle langue sont rédigés les contrats de travail, soit par des agences de recrutement. En aucun cas le commandant du navire ne s'occupe et n'est donc responsable de l'embauche du personnel.
Ce qu'il faut en déduire, c'est donc que Costa Croisières est responsable des difficultés de communication à bord et aussi de la mauvaise formation de l'équipage, incapable de manœuvrer les canots de sauvetage et de lancer les radeaux de survie.
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